Plus de 50.000 policiers et gendarmes, appuyés par les militaires de l’opération Sentinelle, seront mobilisés pour assurer la sécurité de l’élection présidentielle, a annoncé le ministre de l’Intérieur Matthias Fekl dans une interview au Journal du Dimanche.
Outre le risque terroriste, les forces de l’ordre veilleront également aux éventuels “débordements venant d’extrémistes de tous bords” entre les deux tours de scrutin, qui se tiendront les 23 avril et 7 mai. La menace terroriste est “permanente et de haut niveau, comme en atteste la multiplication des actes à Londres, Stockholm et ailleurs“, rappelle-t-il, en affirmant que “19 interpellations antiterroristes” ont eu lieu en mars en France. […]
Face aux risques de mobilisation que pourraient susciter les résultats, comme la présence de Marine Le Pen pour le second tour, Matthias Fekl affirme que, “quel que soit le scénario, la République ne saurait tolérer des troubles à l’ordre public“. Pour éviter tout piratage informatique, “nous avons renforcé la sécurisation de la transmission des résultats“, ajoute par ailleurs le ministre.
la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a mis en garde les principaux candidats à l’élection, assure le JDD, faisant état d’une «menace précise sur leur sécurité ou sur celle de leur QG de campagne». Des notes d’informations détaillées auraient notamment été envoyées aux services de police chargés de leurs protections.