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Hebergeur d'imageLundi dernier, les reconstituteurs de l’association « Le Poilu de la Marne » n’ont pas été autorisés par la préfecture à porter de fusils lors des cérémonies aux Eparges et à Fresnes. Une mesure de sécurité qu’ils déplorent.

Ils ont été prévenus « au dernier moment par le Souvenir français », assure le Verdunois Maxime Baschirotto, secrétaire du « Poilu de la Marne ». Cette association existe depuis vingt-cinq ans, « et comme tous les ans depuis plus de quinze ans, nous étions présents le week-end dernier aux Eparges et à Fresnes-en-Woëvre », pour la commémoration de la Bataille des Eparges, dont on célébrait ce lundi le 102e anniversaire.
Les reconstituteurs représentent le 106e Régiment d’Infanterie de Châlons-sur-Marne (le nom de Châlons-en-Champagne à l’époque de la Grande Guerre). « C’est un honneur pour nous d’être invités à chaque fois et de rendre hommage aux soldats », dit Maxime Baschirotto.
Sauf que cette année, tout ne s’est pas passé comme ils l’avaient prévu. « Avec le contexte actuel, et les mesures de sécurité décidées au niveau national, nous n’avons pas eu l’autorisation de porter des armes », dit le secrétaire de l’association. Sur leur page Facebook, les reconstituteurs du « Poilu de la Marne » précisent que cette interdiction visait toutes les armes « même neutralisées et/ou factices ».

« C’est la mort annoncée de notre passion, la reconstitution »
Un geste qu’ils ont voulu « contestataire » pour « interpeller » et « faire réagir en haut lieu ». Interdire les armes neutralisées et factices est une mesure qu’ils jugent « ridicule ». « C’est surtout la mort annoncée de notre passion », rappelle Maxime Baschirotto. (…)

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