Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a estimé vendredi, au lendemain de l’attaque sur les Champs-Elysées, que “depuis dix ans, sous les gouvernements de droite et de gauche, tout a été fait pour que nous perdions” la “guerre” contre le terrorisme.
“La guerre qui nous est menée est asymétrique, révolutionnaire, elle a pour objectif notre soumission à une idéologie meurtrière (…). Cette guerre nous est menée sans pitié et sans répit. Chacun comprendra que nous ne pouvons pas la perdre. Or depuis dix ans, sous les gouvernements de droite et de gauche, tout a été fait pour que nous la perdions”, a dénoncé Mme Le Pen depuis son QG de campagne parisien. Au lendemain d’un attentat sur les Champs-Élysées au cours duquel un policier a été tué, et à deux jours du premier tour de la présidentielle, la présidente du FN a estimé qu’il fallait une “présidence qui agisse et qui protège (…). La réponse doit être globale, totale.”
“A ce président notoirement défaillant, à ce gouvernement éphémère, usé par l’inaction (…), je ne demande que l’ultime sursaut, avant de quitter le pouvoir”, a-t-elle commencé, plaidant ensuite “solennellement” pour “la restauration effective de nos frontières” et “le traitement administratif ou pénal immédiat des fichés S”. (…)