Le tout jeune « Parti Egalité Justice » (PEJ), composé essentiellement de jeunes issus de l’immigration, se lancera pour la première fois aux Législatives françaises de juin.
Sakir Colak, président de la formation politique française, estime qu’il était « inévitable » de créer un nouveau parti politique pour répondre aux attentes des jeunes issus de l’immigration.
C’est d’autant plus nécessaire que le «système politique actuel n’accepte plus la différence», a poursuivi le président du PEJ.
Alors que les partis des extrêmes prennent de plus en plus de place dans le paysage politique, le PEJ est l’un des nouveaux partis conduits par des jeunes issus de l’immigration qui tentent de se frayer un chemin dans la vie politique en Europe à l’instar de la formation «Denk» aux Pays-Bas.
Forts du sentiment de rejet ressenti au sein des partis, dits classiques, certains jeunes issus de l’immigration espèrent changer les préjugés et autres stéréotypes en devenant des acteurs actifs de la vie politique. […]
« D’ailleurs, la majorité la plupart d’entre eux évoluaient au sein des partis « ordinaires » tels que le Parti Socialiste (PS) ou l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP). Toutefois, le verrouillage de ces partis les a poussés dans un premier temps, en 2014, à constituer des listes indépendantes, et dans un deuxième temps à créer le PEJ », explique Colak à Anadolu. […]
Dès sa création, le PEJ a suscité l’intérêt de nombre de médias régionaux et nationaux, dont certains l’ont précipitamment accusé, d’être «l’arrière garde de la Turquie en France».
« Nous sommes un parti politique français ” rétorque, de butte en blanc, Sakir Colak à ces détracteurs qui l’accusent à tort. Pour lui, les partis qu’il appelle “ordinaires” sont les principaux responsables de la situation qui prévaut actuellement en France.
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