C’est la déculottée. Benoît Hamon est sèchement éliminé dès le premier tour de la présidentielle, avec un score dans des eaux autour des 6 ou 7%.
Cruel, ce score est “un échec”, a rapidement reconnu l’ancien ministre dans une allocution dès 20h10. Dans la foulée, il a appelé à “battre le plus fortement et le plus puissamment possible le Front national, à battre l’extrême droite en votant pour Emmanuel Macron, même si celui-ci n’appartient pas à la gauche et n’a pas vocation à la représenter demain”. Une prise de position décrite comme le seul moyen d’être “à la hauteur du moment”.
Il a ajouté :
Je fais une distinction claire, totale, entre un adversaire politique et une ennemie de la République.
“Cet échec est une profonde meurtrissure, a-t-il aussi déclaré. Je mesure la sanction historique, légitime que vous avez exprimée envers le Parti socialiste.”