Lors d’une cérémonie pour les « martyrs chrétiens » marquée par un hommage au prêtre Jacques Hamel, assassiné en France par des djihadistes en 2016, le pape François a dénoncé samedi les « camps de concentration » pour réfugiés. S’écartant du texte prévu, le pontife a critiqué « ces camps de réfugiés, dont de nombreux sont des camps de concentration bondés en raison d’accords internationaux qui semblent plus importants que les droits de l’homme », lors de la cérémonie en la basilique de Saint-Barthélemy sur l’île Tibérine, au cœur de Rome.
Il a raconté avec émotion l’histoire d’un musulman, père de trois enfants, rencontré dans un camp de migrants en Grèce, qui lui a confié avoir vu sa femme chrétienne égorgée devant lui. « Il m’a regardé et m’a dit : Père, je suis musulman et ma femme était chrétienne. Nous avons été terrorisés dans notre pays… Ils ont vu un crucifix et ils lui ont dit de leur jeter. Comme elle refusait, ils lui ont tranché la gorge devant mes yeux. Nous nous aimions tant », a raconté le pontife. « Je ne sais pas ce qu’il lui est arrivé, s’il a réussi à sorti(…)
Merci à valdorf