Des « rassemblements citoyens » pour faire barrage au Front national (FN) au second tour de l’élection présidentielle, le 7 mai, sont prévus lundi 24 avril à partir de 18 heures à Paris, mais aussi à Bordeaux, Toulouse, Grenoble, Nice ou encore à Châtellerault, dans la Vienne. A l’origine des appels, plusieurs organisations : SOS-Racisme, Ni putes ni soumises, des syndicats étudiants (FAGE, UNEF, UEJF) et le syndicat lycéen FIDL.
Place de la République. Le président de SOS racisme appelle à se mobiliser contre le FN pic.twitter.com/ny9hn55ksV
— Sibylle Laurent (@SibylleLaurent) 24 avril 2017
Une petite centaine de personnes pour l'instant rassemblées à République ctre Marine Le Pen à l'appel de SOS racisme pic.twitter.com/6n0sUxEfGz
— Sibylle Laurent (@SibylleLaurent) 24 avril 2017
Dominique Sopo le prsdt de SOS racisme appelle à administrer une "raclée électorale" à Marin Le Pen le 7 mai
— Sibylle Laurent (@SibylleLaurent) 24 avril 2017
Dès dimanche soir, la FAGE, première organisation représentative des étudiants, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et SOS-Racisme ont publié un communiqué commun pour lancer un « front républicain ». Les trois organisations appellent à « faire barrage au FN » au second tour en votant pour Emmanuel Macron.«Nous sommes profondément “apartisans”, mais nous défendons les valeurs républicaines : l’humanisme, l’Europe, la fraternité… Le FN est en dehors du spectre républicain, d’où notre appel», a expliqué au Monde, lundi matin, Jimmy Losfeld, le président de la FAGE.
De son côté, l’UNEF, autre organisation étudiante, appelle au « sursaut citoyen » et a lancé une pétition contre le Front national – le « vote de la haine » – sur le site La Jeunesse contre le FN. Elle affirme vouloir « mener la bataille sur les campus universitaires pour rassembler les jeunes et lutter contre l’extrême droite » et réfléchir aux conditions de mobilisation le 1er Mai. […]