François Hollande a estimé mardi que désormais “l’enjeu, c’est que le Front national soit le plus faible possible” au second tour de la présidentielle, soulignant que “ce n’est pas la même chose pour un pays de savoir que l’extrême droite est à 20, 30 ou 40 %“.
“Il n’y a pas eu de prise de conscience de ce qui s’est passé dimanche. Tout le monde a regardé le résultat avec un ordre d’arrivée. Et on a oublié que c’était quand même Marine Le Pen qui était au deuxième tour. Ce n’est pas rien que l’extrême droite soit au deuxième tour d’une élection présidentielle“, a déclaré le président de la République.
“Je pense qu’il convient d’être extrêmement sérieux et mobilisé, de penser que rien n’est fait parce qu’un vote ça se mérite, ça se conquiert, ça se justifie, ça se porte“, a aussi averti le chef de l’État dans un aparté avec la presse, lors d’un déplacement à Laval.