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S’il peut se réjouir d’avoir dopé son score par rapport à 2012, le candidat de Debout la France n’a pas passé la barre des 5 % qui lui aurait permis d’être intégralement remboursé de ses frais de campagne. Et ce score constitue un dilemme pour son choix du second tour.

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Vers qui Nicolas Dupont-Aignan va-t-il se tourner entre les deux tours? Marine Le Pen ou Emmanuel Macron? La réponse n’est pas simple. Un sondage OpinionWay pour Radio classique, Les Échos et Orpi publié lundi indique que 54 % des électeurs de Debout la France comptent se reporter vers la candidature d’Emmanuel Macron contre 32 % pour Marine Le Pen. 14 % préfèrent l’abstention ou le vote blanc, choix qu’avait d’ailleurs fait «NDA» en 2012. L’électorat de Nicolas Dupont-Aignan est donc très hétéroclite.

Or, dans la perspective des prochaines législatives, celui-ci ne peut se permettre de fâcher ses électeurs. Le financement de son parti, pour les cinq prochaines années, se basera sur les résultats obtenus aux législatives: environ 1,60 euro par an et par voix. Comment donc ne pas voir partir en fumée ces électeurs du premier tour? Pour répondre à cette question, le député maire de Yerres a convoqué, lundi en fin d’après-midi, la trentaine de membres qui compose le bureau politique de son parti. Objectif: discuter de la ligne qu’il entend adopter face au duel Macron-Le Pen.

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L’éventualité d’un soutien à Marine Le Pen inquiète nombre de cadres du mouvement. Et pas des moindres… «Diverses options s’offrent à nous. Le rapprochement avec le FN, ça serait une perte d’autonomie et une satellisation. Ce n’est pas pour ça que tant de gens sont venus vers nous. Ce serait aventureux et dangereux, prévient l’écrivain Dominique Jamet, vice-président de DLF depuis 2012. Notre autonomie est notre logique et notre honneur», insiste l’ancien journaliste.

Le chemin est donc étroit pour Nicolas Dupont-Aignan. Et Laurent Jacobelli reconnaît que «le risque existe» d’une fracture du parti à l’issue de cette décision. «Comme pour tous les partis, y compris ceux qui existent depuis plus longtemps», relativise-t-il toutefois.

La décision de Nicolas Dupont-Aignan devrait être arrêtée en milieu de semaine.

Le Figaro

Merci à valdorf

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