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Mille réfugiés vont bénéficier d’ici février prochain d’un programme d’insertion associant accès au logement, apprentissage linguistique et formation professionnelle, aux termes d’un accord-cadre signé hier entre trois ministres et Pôle Emploi.

Migrants wait to disembark from the Italian Coast Guard ship Peluso, on the tiny Italian island of Lampedusa, Sunday, May 31, 2015. Around 75,000 migrants have been picked up trying to enter Italy and Greece from Libya so far this year. More than 1,800 are feared to have died. Most rescue emergencies happen some 40 nautical miles from Libya. (AP Photo/Mauro Buccarello)/LAM104/865121188143/1505311656

Ce programme, inspiré d’une expérience menée en Ile-de-France et dans les Hauts-de-France sur 200 personnes, vise à “accompagner les réfugiés sur la voie de l’insertion” une fois qu’ils ont obtenu l’asile et à “faciliter leur sortie des dispositifs d’hébergement”, selon un communiqué.
En effet, tant qu’ils sont demandeurs d’asile, les migrants trouvant une place dans les structures d’hébergement sont pris en charge avec logement et accompagnement social à la clé. Paradoxalement, le précieux statut de réfugié réduit cet encadrement en les faisant tomber dans le droit commun, avec pour ceux qui ont obtenu très vite le statut de réfugié des difficultés à trouver un travail, un logement… dans une langue qu’ils maîtrisent mal.
C’est pourquoi “le développement de parcours” d’insertion professionnelle “est indispensable”, souligne l’accord cadre signé entre les ministres du Travail Myriam El Khomri, de l’Intérieur Matthias Fekl, du Logement Emmanuel Cosse, Pôle emploi, le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) et l’Ofii (Office français d’immigration et d’intégration).
Outre l’hébergement et la restauration, les participants bénéficieront donc d’un apprentissage linguistique “intensif et tourné vers les métiers” (200 à 240 heures, comme tous les réfugiés), mais aussi d’un programme de construction d’un projet professionnel (400 heures environ) et pourront suivre une formation certifiante (450 heures minimum).

(…) Le Figaro

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