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10/05/17

Après qu’elle a annoncé son retrait de la vie politique, Marion Maréchal-Le Pen explique à Valeurs actuelles les raisons de son choix.

“Quand je regarde derrière moi, je suis obligée de constater que ces dernières années, j’ai beaucoup manqué à ma fille, et elle m’a aussi beaucoup manqué. Je pense que nous avons des devoirs premiers auxquels il faut répondre. Si on n’assume pas ses devoirs à l’égard de la petite nation, on ne risque pas de le faire correctement à l’égard de la grande nation. Petite famille et grande famille sont complémentaires, j’en suis intimement convaincue. J’ai donc tout simplement envie d’être présente pour ma fille pendant ses années les plus fragiles.”

“A l’heure actuelle, je me vois mal ne plus jamais refaire de politique. J’ai des convictions sincères, des inquiétudes sincères pour mon pays, des ambitions sincères pour lui. Il est compliqué pour moi d’imaginer m ne plus jamais me mettre au service du bien commun.”

“Je suis convaincue que si je ne pars pas maintenant, je ne partirai jamais. Il est éminemment difficile de quitter ce monde politique. Plus on attend, plus grande est la difficulté. Je suis terrifiée à l’idée de finir comme un Christian Estrosi , des ultra-cumulards, professionnels cyniques de la politique qui ne font plus que cela depuis des décennies et qui seraient prêt à n’importe quelle trahison pour préserver leur rente. C’est un modèle complètement révolu. Les Français ont besoin, pour respecter les politiques, qu’ils prouvent aussi leur liberté, leur désintéressement. Il est important que des élus démontrent qu’ils sont capables de renoncer à leur statut.”

(…)

Valeurs Actuelles


Messages de militants et sympathisants Front National




9/05/17

Dans un long courrier adressé ce mardi après-midi à la rédaction Vaucluse Matin –Le Dauphiné Libéré de et que nous publierons intégralement dans nos éditions de demain, Marion-Maréchal Le Pen explique en détail les raisons qui la conduisent à mettre un terme à ses activités politiques.

Dans cette longue lettre de deux pages qui s’adresse à ses électeurs du Vaucluse, Marion Maréchal Le Pen reconnait que sa décision constitue « un déchirement affectif » mais elle la justifie par des « raisons personnelles et politiques ».

« J’ai beaucoup manqué à ma petite fille dans ses premières années si précieuses. Elle m’a aussi terriblement manquée. Il est essentiel que je puisse lui consacrer plus de temps » écrit-elle.

« Par ailleurs, je n’ai jamais renoncé à l’idée de m’extirper un jour ou l’autre du monde politique pour une expérience dans la vie civile. J’aime le monde de l’entreprise, je n’ai jamais cessé de le défendre durant mon mandat et j’aspire aujourd’hui à y travailler. »

La députée du Vaucluse met également en avant des raisons politiques : « Vous connaissez mon histoire, vous savez que ce monde politique est le mien depuis toujours. A 27 ans, il est encore temps d’en sortir quelques temps ». « Je pense que l’époque des politiciens déconnectés du réel avec des décennies de mandat électif derrière eux est révolue ».

« Si nous voulons rendre ses lettres de noblesse à la Politique, il faut prouver aux Français qu’il existe aussi des élus libres et désintéressés refusant de s’accrocher coûte que coûte à leur statut et à leurs indemnités ». « L’idée que je me fais d’un bon chef politique impose que je bénéfice d’autres expériences que celles du succès électoral ou politique ».

« Je ne renonce pas définitivement au combat politique ». « J’ai l’amour de mon pays chevillé au cœur et je ne pourrai jamais rester indifférente aux souffrances de mes compatriotes ».

(…) Le Dauphiné


La députée du Vaucluse pourrait annoncer mercredi son intention de ne pas briguer un nouveau mandat et de quitter sa fonction de présidence du groupe FN en région Paca. Des raisons personnelles expliqueraient ce choix.

Selon nos informations, Marion Maréchal-Le Pen, députée FN du Vaucluse, pourrait annoncer ce mercredi sa décision de ne pas représenter sa candidature aux législatives en juin. Elle abandonnerait aussi la présidence du groupe FN au sein du conseil régional de Paca. Ce choix ne serait pas réellement une surprise au sein du parti où la jeune élue n’a pas caché une certaine lassitude depuis plusieurs mois, notamment depuis les élections régionales de 2015. Une telle annonce serait motivée par une volonté de clarté, alors que la campagne des législatives s’engage. Durant la bataille présidentielle, le 5 avril, le Canard enchaîné avait déjà laissé entendre que la jeune parlementaire avait informé ses collaborateurs de son intention de ne pas briguer un second mandat et de quitter la présidence du groupe FN en Paca. Des intentions confirmées à l’époque au Figaro par ses proches.

(…) Le Figaro

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