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Mardi 9 mai, au tribunal de Nîmes, parmi les affaires qui figuraient au rôle des comparutions immédiates, on trouvait cette affaire de proxénétisme aggravé, assortie pour certains des cinq protagonistes, de ” participation à association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit puni de 10 ans d’emprisonnement “, en regard de leur statut de récidiviste.

Sur fond de drogue et d’alcool, l’affaire débute dans la petite commune de Saint-Martin-du-Crau. C’est là que vit Hamed (prénom d’emprunt). Lui est un multirécidiviste dont le palmarès judiciaire est long comme un jour sans pain. Et sans pain il l’est presque. Notre gaillard confesse volontiers vivre “comme tout le monde !” depuis des années des allocations du RSA faute de n’avoir quasiment jamais travaillé de sa vie. Père de trois enfants issus de deux lits différents, Hamed entretient une relation avec Karine (prénom d’emprunt). Loin d’être une oie blanche, cette dernière est quant à elle mère de quatre enfants de quatre pères différents et vit des 1 700 euros que lui offre généreusement chaque mois la CAF…pour des enfants pourtant placés et pour lesquels elle ne reverse que 300 euros aux services sociaux d’aide à l’enfance !
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Karine présente ses copines à Hamed qui, protecteur de ces dames et Chevalier Blanc, se propose de les protéger en échange de la moitié du produit des passes. Jusqu’alors inconnu au rayon proxénétisme, le gaillard affiche plusieurs condamnations pour trafic de stupéfiants, menaces de mort sous conditions sur son amie de l’époque, extorsion par violences, violences avec préméditation, violences sur concubin -une autre ”amie”-, etc. C’est vous dire si la protection des femmes, il connaît ! Hamed possède aussi une arme de poing, chinée, dit-il, “dans les quartiers Nord de Marseille”. Avec ça, il a de la contenance et il se fait fort de protéger ses ouailles.

“Vous faisiez agent de sécurité de prostituées ?”, interroge le procureur Bertrand. “C’est tout à fait ça ! Quand je vois ce qui me restait dans les poches après avoir payé ma drogue et les courses, on peut dire que je faisais du social”, répond avec une naïveté confondante Hamed, qui n’a pas perçu l’ironie des propos du représentant du Ministère public. Très serviable, quand il le faut, Hamed n’hésite pas à sortir son gros…calibre et à enfiler une cagoule pour terroriser et faire payer les mauvais clients de ces dames.
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Objectif Gard

Merci à Mandarine

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