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Les relations entre les deux frères ennemis du Maghreb continuent de se dégrader. Le Maroc accuse l’Algérie d’avoir expulsé vers la frontière marocaine un groupe de 55 Syriens, dont des femmes et des enfants en situation de grande détresse. Une cinquantaine de réfugiés syriens, dont près de la moitié de femmes et enfants, sont bloqués depuis trois semaines à Figuig, près de la la frontière entre l’Algérie et le Maroc qui se renvoient la responsabilité d’un drame à venir.

Le Maroc refuse de régulariser ces réfugiés et estime que c’est à l’Algérie de prendre ses responsabilités puisque c’est ce dernier qui les a déplacé vers la frontière. Les associations sur place, sans vouloir se préoccuper de ce conflit entre voisin déplorent d’abord une situation humanitaire “catastrophique” et “dangereuse”. Depuis vendredi, plusieurs associations algérienne, marocaine, tunisienne, syrienne et palestinienne se sont rassemblées pour parler d’une seule voix et exhorter l’Algérie et le Maroc à “assumer leurs responsabilités et offrir l’asile à ces réfugiés en détresse, au risque de se rendre coupables de non-assistance à personnes en danger”.

Dans un communiqué, Human Rights Watch (HRW) a invité les deux pays à réagir : “Alors que les autorités algériennes et marocaines se querellent pour déterminer lequel des deux pays doit accueillir les Syriens, des hommes, des femmes et des enfants sont pris au piège dans une zone désertique près de la frontière, où ils dorment à la belle étoile et sont dans l’incapacité de demander l’asile “, a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice exécutive de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.

Afrik.com

Merci à Lilib

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