Si les ONG se félicitent de l’arrivée de Nicolas Hulot au gouvernement, ce n’est pas le cas d’EDF. L’action de l’électricien a perdu 6,57% à la Bourse de Paris sur la journée de mercredi. Le titre a accéléré nettement sa descente après l’annonce à 15h de la nomination de l’ancien animateur de TF1 au poste de ministre d’Etat en charge de la Transition écologique et solidaire.
La cause ? La crainte des investisseurs que le nouveau numéro 3 du gouvernement ne se positionne contre les intérêts d’EDF dans l’exploitation de ses centrales nucléaires. Durant la campagne, il avait estimé dans une chronique pour le quotidien «Libération» qu’il fallait «repositionner EDF […] dans une trajectoire compatible avec celle de la transition énergétique».[…]
Ironie de l’histoire, l’action de l’électricien avait grimpé de 7% mardi. La Bourse de Paris avait été sensible à la nomination à Matignon d’Edouard Philippe, ancien lobbyiste d’Areva.