Les chances de voir une opération Papyrus démarrer à Zurich s’amenuisent. Le Conseil d’Etat zurichois a annoncé jeudi qu’il ne comptait pas suivre l’exemple pionnier de Genève: il dit non à la mise en place d’un programme de régularisation des sans-papiers.
Au bout du lac, celui-ci pourrait permettre à des milliers de clandestins d’obtenir un permis B, pour autant qu’ils respectent un certain nombre de conditions, notamment quant à la durée de résidence dans le pays.
Le ministre genevois Pierre Maudet (PLR) a dévoilé l’existence de ce projet en février. A Zurich, politiques et ONG, issus avant tout de la gauche, se sont empressés de plaider le lancement d’une initiative similaire. En mars, des députés socialistes ont interpellé le gouvernement sur cette possibilité. La réponse de l’Exécutif leur laisse un goût amer. L’argumentaire? La problématique des sans-papiers n’est pas comparable entre Zurich et Genève. Selon le Conseil d’Etat, les cas zurichois sont bien moins élevés que ce qu’affirme le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM). De plus, une commission peut déjà régulariser des personnes de manière exceptionnelle. En 2016, deux clandestins ont bénéficié de ce traitement. (…)
Merci à Lugh