Pour Céline Pina, l’ambiguïté du positionnement des élus sur le harcèlement des femmes dans le quartier de la Chapelle-Pajol révèle leur incapacité à défendre les libertés fondamentales des femmes lorsqu’elles sont remises en cause. Céline Pina, Ancienne élue locale, ancienne élue locale, est essayiste et militante.
Avec Fatiha Boutjalhat, elle est la fondatrice de «Viv(r)e la République», mouvement citoyen laïque et républicain appelant à lutter contre tous les totalitarismes et pour la promotion de l’indispensable universalité de nos valeurs républicaines.
Elle avait appelé à voter Emmanuel Macron “qui paraît aujourd’hui être le plus à même d’empêcher une victoire du FN“.(Voir Fdesouche)
A Pajol, c’est un conflit de valeurs qui se déroule sous nos yeux, mettant en scène des représentations du monde différentes, dont l’une n’a pas sa place en France.
Ainsi nous avons eu droit au maire du XVIIIème arrondissement qui ne reconnait les difficultés, que pour mieux relativiser leur importance: «Que des femmes soient agressées, je l’ai constaté. Mais je ne suis pas sûr que ce soit le cœur du sujet», ou à Anne Hidalgo qui propose des «marches exploratoires» et un travail sur l’aménagement et l’animation de l’espace public. Lutter contre le sexisme grâce à l’aménagement urbain, il fallait y penser! Remplacez juste une seconde, sexisme par racisme. Oserait-on dire que la réponse à ces atteintes à la dignité humaine réside dans la réaménagement des rues ou la largeur des trottoirs? Non seulement nul ne se le permettrait, mais celui qui l’oserait serait cloué au pilori. Mais comme la question des femmes et de leurs droits questionne directement à la fois les représentations du monde de certains réfugiés pour qui l’égalité des sexes n’existe pas dans leur culture d’origine mais témoigne aussi de l’offensive d’une idéologie islamiste qui radicalise la pratique religieuse en Orient comme en Occident et fait de la question de la femme, un test de résistance au dévergondage des sociétés occidentales et le cheval de Troie des accommodements raisonnables, la Maire de Paris comme le Maire du XVIIIeme sont tétanisés. Par crainte d’être accusés de racisme, ils n’osent plus s’attaquer au sexisme et finissent par alimenter les deux. […]
Merci à Neuneu