26/05/17
L’histoire illustre parfaitement à quel point un témoignage et un contexte peuvent engendrer la confusion. Dimanche dernier, un témoin était certain, photos à l’appui, d’avoir vu un homme prier sur la plage de Sisco devant une caméra.
Alertés par ce signalement, les gendarmes de la section de recherches ont rapidement levé le voile sur cette histoire qui a fait le tour de la France. Ni prière, ni provocation, l’individu faisait tout simplement du yoga au bord de l’eau.
Pour ce qui est de la caméra,”l’homme a tout simplement voulu se prendre en selfie ou immortaliser le moment”, confie un gendarme. Les militaires ont pu boucler cette affaire en récoltant le témoignage de plusieurs personnes présentes sur les lieux le jour de la “prière fantôme”.
De quoi faire redescendre la tension sur une question sensible, dans un village qui a connu un été 2016 agité, marqué par les violences survenues sur une crique.
(…) Corse Matin
24/05/17
Le comportement d’un homme qui semblait prier sur la plage de la commune du Cap-Corse dimanche dernier en se filmant suscite l’inquiétude après les évènements de l’été dernier. Les gendarmes mènent l’enquête. Selon certaines personnes il aurait été vêtu d’une djellaba ce qui est contredit par d’autres témoignages. Il se serait mis en scène pendant 30 minutes, ce qui interpelle les enquêteurs de la gendarmerie qui ont en leur possession des clichés pris par des témoins. Dans quel but cet homme se serait-t-il filmé en priant sur ce site ? Provocation, prosélytisme ou blague de mauvais goût…
La commune avait fait la une des medias après la rixe du 13 août dernier présentée dans un premier temps comme un conflit religieux ou communautaire et qui s’est révélé être un conflit de droit commun entre une bande de jeunes magrébins vivant à Bastia voulant s’approprier les lieux par la menace et les habitants du village. Un arrêté anti-burkini pris par le maire, un des seuls à ne pas avoir été annulé par la justice, avait aussi mis le village de Sisco sur le devant de la scène médiatique nationale et internationale.
Merci à Lilib