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A l’heure où le monde est secoué par divers attentats, le film « In the fade » du réalisateur germano-turc Fatih Akin, interpelle. L’histoire est celle de Katja, épouse d’un immigré turc et mère d’un petit garçon de six ans, dont la vie s’effondre lorsque ses deux hommes meurent dans un attentat à la bombe. Après le deuil et l’injustice, viendra pour elle le temps de la vengeance.

Dénonciation efficace du terrorisme néo-nazi, le film secoue et émeut, mêlant efficacement thriller, film de procès, étude de mœurs et œuvre politique. « Mon film s’inspire de faits réels. Je suis né de l’immigration. En Allemagne, pour la police et certains médias, Turc est encore aujourd’hui synonyme de trafiquant de drogue. C’est ce qui m’indigne toujours », dénonce Fatih Akin.

Fils d’immigrés turcs, il ne rejette pas nécessairement le phénomène de la mondialisation : « Comme tout le monde, je sens s’opérer un changement partout. La mondialisation est un défi qui effraie beaucoup de gens, surtout sur le plan économique. Mais c’est grâce à cette mondialisation et à ce brassage multiculturel que je peux m’exprimer et être ici devant vous, à Cannes, aujourd’hui. Et ça, ça me rend optimiste malgré tout ».

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Sudinfo


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