Professeur en sociologie à l’Université de Genève, Marylène Lieber est interrogée par la radio suisse sur les réponses que tentent d’apporter les associations au harcèlement de rue. Des réponses “parfois associées à du racisme”. Elle met en garde contre “le risque de stigmatiser certaines populations” et dénonce à 4 mn 08 l’instrumentalisation des problèmes de ce type dans le quartier parisien La Chapelle-Pajot par des sites “comme Français de souche [sic]” :
RTS : Au fond, il y a une instrumentalisation de tout ce débat autour du harcèlement de rue à des fins politiques.
Marylène Lieber : Aujourd’hui, on voit très bien que des sites d’extrême droite comme Français de souche ou le site du FN ont repris cette thématique, alors que on sait très bien que généralement ce ne sont pas des groupes qui se soucient du droit des femmes.
