Donald Trump ne célébrera pas l’Aïd el-Fitr à la Maison Blanche et rompt ainsi avec une “tradition” de près de deux décennies et instituée par l’ex-secrétaire d’Etat de Clinton, Madeleine Albright.
C’en est-il fini des soirées ramadaniennes à la Maison Blanche ?
Nul besoin d’être grand clerc pour deviner que le nouvel homme fort de Washington, sinistre artisan du décret anti-immigration, allait volontiers sacrifier ce grand rituel gouvernemental sur l’autel de son islamophobie d’Etat, sans s’embarrasser de formules de politesse, ni de justifications…[…]
Si, pour ses prédécesseurs, fêter l’Aïd el-Fitr n’était pas un legs empoisonné, il n’en va pas de même pour le populiste Trump, dont on peut avancer sans risque de se tromper qu’il rechigne à perpétuer une autre tradition entrée dans les us et coutumes de la Maison Blanche : présider un dîner de gala dans le cadre d’un Iftar de prestige, en présence de personnalités musulmanes triées sur le volet, au son d’un « Ramadan Karim » qui lui écorcherait la bouche… […]