L’analyse génétique révèle une relation étroite avec les pays du Moyen-Orient, mais pas avec l’Afrique centrale.
Les tombeaux de l’Égypte ancienne ont révélé des colliers d’or et des bracelets d’ivoire, mais un autre trésor – l’ADN humain – s’est révélé insaisissable. Maintenant, les scientifiques ont capturé des informations génomiques provenant de momies égyptiennes. Et ces informations démontrent que les momies étaient étroitement liées à l’ancien Moyen-Orient, indiquant que les Africains du Nord pourraient avoir des racines génétiques différentes des personnes au sud du désert du Sahara.
Les deux types de matériel génomique ont montré que les anciens Egyptiens partagent peu d’ADN avec les Africains subsahariens d’aujourd’hui. Au lieu de cela, leurs parents les plus proches étaient des personnes vivant pendant les années néolithique et de bronze dans une région connue sous le nom de Levant. D’une manière impressionnante, les momies étaient plus étroitement liées aux anciens Européens et Anatoliens qu’aux Egyptiens modernes.
Les résultats montrent que les parents les plus proches des momies étaient des anciens agriculteurs d’une région qui comprend l’Israël actuel et la Jordanie. Les Égyptiens modernes, en revanche, ont peu hérité de leur ADN mais plus de celui des Africains du centre.
Les découvertes archéologiques et les documents historiques suggèrent des liens étroits entre l’Égypte et le Moyen-Orient, mais “il est très agréable que cette étude ait maintenant fourni des preuves empiriques à ce niveau génétique”, explique l’anthropologue évolutionniste Omer Gokcumen de l’Université d’Etat de New York à Buffle. (…)