Sur son avant-bras gauche, de nombreux bleus très marqués, si gros qu’ils se rejoignent. Sur sa main gauche, les doigts sont rouge vif et peinent à dégonfler.
Ces traces sur sa peau, ce sont les stigmates de la violente agression dont Louisette (*) a été victime, chez elle, dans sa maison d’Aulnat, dans la nuit du 31 mai au 1er juin.
Assise sur le fauteuil de son salon, sous le regard de sa belle-fille, cette dame de 85 ans raconte : “Il devait être deux heures du matin. J’ai entendu du bruit, sur une porte ou une fenêtre. J’ai essayé de mettre un pied par terre pour me lever. Mais aussitôt, quelqu’un s’est rué sur moi. Il était cagoulé, et habillé en noir. Il a mis sa main sur ma tête. Il avait un gant. Et il m’a repoussée sur le lit. Il m’a mis sa lampe torche dans le visage, puis il m’a maintenu par les poignets.”
Merci à Georges Danton