Il terrorisait tout un quartier de Conflans-Sainte-Honorine. Après cinq agressions violentes, l’arracheur de bijoux a été arrêté.
Les habitantes de Conflans-Sainte-Honorine vont pouvoir respirer. L’arracheur de bijoux a été arrêté. Saladine B., 30 ans, sera jugé par le tribunal correctionnel de Versailles le 30 juin prochain. En attendant, il a été placé en détention provisoire.
L’homme est accusé d’avoir commis cinq agressions très violentes entre le 5 et le 23 mai dernier, dans un espace géographique très restreint : les avenues du Maréchal-Galliéni et Gaston-Le-Cousin ainsi que les rues Cotes-de-Vannes et Eiffel.
La première s’est déroulée le 5 mai, vers 13h15. Une retraitée de 92 ans est dans son jardin. Elle tond sa pelouse. Comme elle attend son fils, elle a laissé le portail ouvert. Un homme entre et la ceinture. Il plaque une main sur sa bouche. Il la jette au sol puis lui arrache deux colliers. Il prend la fuite en direction de la gare. Cinq jours plus tard, vers 11h45, une femme de 72 ans revient de la pharmacie. Alors qu’elle s’apprête à ouvrir sa porte, un individu la saisit par le cou. Il l’oblige à s’allonger au sol. Il s’empare de son bracelet et d’un collier.
Une petite semaine s’écoule. Le 16 mai, vers 18h20, une femme de 58 ans rentre à pied de son travail. Elle aussi sera étranglée et projetée par terre. Son agresseur pèse de tout son poids sur elle et arrache montre et bracelet avant de fuir à vélo.
Le 22 mai, c’est une autre retraitée de 75 ans qui est attaquée dans les mêmes conditions, en allant faire ses courses. Elle perdra son collier. Surtout, elle racontera aux enquêteurs « avoir eu du mal à respirer et s’être vue mourir ».
Le lendemain, une octogénaire rentre avec sa baguette de pain sous le bras. Il est 10h30. Même attaque par-derrière. Le voleur repartira avec une montre, un bracelet et deux chaînes en or. Elle sera secourue par une passante. Le hasard fera qu’elle a été agressée quelques jours auparavant.
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Le trentenaire est déjà connu des services de police. Entre 2013 et 2016, il a avais purgé une peine pour des faits similaires. Il était également connu des services de la préfecture, car sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français.