Ils sont plusieurs à s’en plaindre sur internet: Marvel, l’éditeur de comics ne devrait pas se politiser. En cause? Les nouvelles aventures de l’un des héros les plus célèbres de leur saga : Captain America.
Dans cette nouvelle histoire, Captain America qui est habituellement le symbole même de l’Amérique est transformé en un agent de l’Hydra. Dans l’univers Marvel, l’Hydra est l’équivalent des nazis. Leur devise est d’ailleurs équivoque : “Hail Hydra”.
Dans ce nouveau numéro, Captain America s’empare de la Maison Blanche et crée un bouclier autour de la Terre sous prétexte d’empêcher les invasions aliens. Certains lecteurs sont furieux du lien que Marvel a fait avec la mesure de Donald Trump visant à construire un mur entre les États-Unis et le Mexique.
Marvel est accusé de se politiser, comme le dénonce Ben Shapiro dans son émission éponyme. “Voilà ce qu’il arrive quand les valeurs que représentait Captain America à la base, la fierté américaine, la patriotisme, la défense des libertés constitutionnelles, deviennent impopulaires auprès de la gauche. Ils ont deux possibilités : ils doivents faire de Captain America un gauchiste ou un gay, ou alors rendre clair qu’il a toujours été un méchant”, a déclaré l’animateur.
Captain America devient un tyran génocidaire
Un nouveau «scandale» anime la sphère des fans de super-héros Marvel. Lancée récemment, la nouvelle série de comics «Secret Empire» met en avant un Captain America devenu un tyran génocidaire.
Les lecteurs avaient découvert, avec une certaine amertume, que leur patriote préféré était en cheville avec le groupuscule néo-nazi contre lequel il se battait depuis le début de ses aventures. Ce mois-ci, c’est un nouveau choc qui a secoué la comicsphère avec un nouveau «Captain America gate».
L’objet du délit, selon les passionnés : Secret Empire. Un nouvel arc historique qui met en avant un Steve Rogers devenu le patron d’Hydra et responsable de la mort de milliers de personnes innocentes. Après un numéro 0 paru en avril dernier, qui mettait en avant le plan machiavélique de ce Captain aux idées radicales (que nous ne spoilerons pas), le mois de mai a vu arriver le n°1 dans les kiosques.
Merci à Mandarine