Le nombre de migrants traversant la Méditerranée pour aller en Espagne a plus que triplé cette année, selon les Nations Unies, ce qui en fait la route maritime vers l’Europe ayant la croissance la plus rapide.
Plus de 3 300 migrants sont arrivés sur les côtes espagnoles au cours des quatre premiers mois de 2017, contre 1 063 au cours de la même période de l’an dernier, selon l’Organisation internationale pour les migrations des Nations Unies (OIM).
[…] Hier [31 mai], les garde-côtes espagnols ont secouru plus de 100 migrants qui étaient sur trois bateaux près de Alborán, une île rocheuse servant d’avant-poste à mi-chemin entre l’Espagne et le Maroc [à 57 km des côtes marocaines et à 84 km des côtes espagnoles]03/06/2017
Les équipes du Sauvetage en mer et la Guardia civil ont sauvé 173 personnes ce samedi, dont 16 femmes, de quatre bateaux localisés dans les eaux de la mer d’Alboran.
Vers 10 heures, le centre de Sauvetage en mer d’Almeria a reçu un appel du Maroc l’avertissant du départ d’un bateau depuis la côte de Bouyafar [Maroc]
Immédiatement, les services de Sauvetage en mer ont mis en place un dispositif de recherche et de sauvetage formé par le «Guardamar Polimnia» […]. Quelques minutes plus tard, la patrouille «Río Miño» de la Guardia civil a rapporté qu’elle était dans la zone et qu’elle se joignait aux opérations de recherche.
Par la suite, on a communiqué aux services du sauvetage en mer qu’on avait localisé et repéré un total de quatre bateaux dans les eaux de la mer d’Alboran. Plus précisément, le détachement que la marine espagnole a sur l’île d’Alboran a signalé la présence d’un bateau à un mille et demi de cette île, alors que l’avion «Condor» de Frontex et le ferry «Volcán de Tinamar» ont signalé respectivement l’existence de deux et d’un bateau.
Le «Guardamar Polimnia» et le patrouilleur «Río Miño» se sont donc rendus sur les lieux où naviguaient les quatre bateaux, assez près les uns des autres, et ils ont procédé à leur sauvetage. Le «Polimnia» a ainsi embarqué les 48 personnes (42 hommes et six femmes) et les 44 (tous des hommes) d’origine subsaharienne qui voyageaient dans deux bateaux. Le «Rio Miño», pour sa part, a pris en charge les deux bateaux restants, sauvant ainsi respectivement 36 personnes (33 hommes et 3 femmes) et 45 (38 hommes et 7 femmes).
[…](Traduction Fdesouche)