La mort de Sara Zelanak, l’Australienne dont on était sans nouvelle depuis l’attentat terroriste de Londres, a été confirmée à ses proches.
La mère de Sara était en direction de Londres lorsqu’elle a appris la terrible nouvelle : sa fille chérie, Sara, qui avait disparu depuis samedi soir, a été confirmée morte par les autorités britanniques. L’Australienne était installée à Londres depuis quelques mois et travaillait comme nounou.
Le soir de l’attaque revendiquée par Daech, la famille qui l’employait lui avait laissé sa soirée afin qu’elle profite de la douceur printanière avec des amis. «Ma magnifique fille, Sara Zelenak, a été annoncée morte. Elle était tellement heureuse de faire ce voyage en Europe et au Royaume-Uni», a écrit sa mère sur Facebook. Le 30 juin, elle devait retrouver sa famille afin d’aller visiter Paris. Après un tour du reste de l’Europe, elle était supposée revenir chez elle en Australie le 8 août.
«Malheureusement, tout cela a été empêché par un acte atroce de terrorisme. Cela n’a pas de sens», a encore commenté sa mère citée par le «Sidney Morning Herald». Cette dernière était de plus en plus inquiète pour sa fille, alors que les attaques terroristes en Angleterre se sont multipliées ces derniers temps. Dans de récentes conversations avec sa fille, elle avait appris que Sara avait pris des billets pour le concert d’Ariana Grande à Manchester le 22 mai.
Ce concert à la fin duquel 22 personnes ont été tuées dans une explosion elle aussi revendiquée par l’Etat islamique. Elle n’avait finalement pas pu s’y rendre. Le «Sidney Morning Herald» indique également que la veille de l’attentat de Westminster qui a fait 3 morts le 22 mars, elle se trouvait sur les lieux.
Sara Zelanak était appréciée de tous. Très sociable, elle s’était rapidement fait des amis à Londres alors qu’elle ne connaissait personne. Elle Bishop, l’une de ses plus proches camarades, a raconté sur Facebook comment elle s’est instantanément entendue avec elle. «Elle avait cet amour de l’aventure et du voyage, elle voulait voir le monde et vivre sa vie pleinement, comme les jeunes peuvent le faire aujourd’hui. Elle encourageait toujours ceux qui doutaient d’eux autour d’elle. Nous sommes tous tellement bénis d’avoir pu l’avoir dans nos vies. Je ne peux penser à un meilleur ange gardien pour veiller sur nous tous», a-t-elle publié. (…)