Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont à cœur l’apprentissage de la langue arabe et de la culture marocaine à leurs enfants. Ce constat est confirmé par une étude réalisée par l’Instance nationale d’évaluation du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) en partenariat avec la Fondation Hassan II des MRE.
Pour Abdelkrim Benatiq, ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, «enseigner la langue arabe c’est renforcer le sentiment d’appartenance au pays».
Le ministre de l’Education nationale a déclaré suite à la signature qu’«il faut renforcer ce programme». «Nous disposons de 500 enseignants, ce n’est pas suffisant pour toucher toute la population immigrée. Il faut renforcer l’enseignement à distance», a-t-il affirmé. Mais pour Rahma Bourqia, directrice de l’Instance nationale d’évaluation du système d’éducation, de formation et de recherche scientifique, le plus important est l’intérêt à l’apprentissage de la langue arabe aux enfants des MRE. […]
Une majorité écrasante (91%) estime que l’une des raisons poussant à apprendre l’arabe est le fait que son apprentissage reste important pour soi. Ils sont 84% des répondants à déclarer que l’apprentissage de l’arabe est nécessaire pour apprendre le coran (84%). Sans négliger le rôle que peut jouer la langue dans l’intégration et la contribution au renforcement de la culture, approuvé par 85% des répondants. Près de 80% estiment, quant à eux, que l’arabe leur permet de rester plus proches de leur famille et comprendre mieux la culture des parents.