L’ancien député des Yvelines avait reçu des propositions de Marine Le Pen en personne
Au lieu d’être candidat aux élections législatives dans la 2e circonscription de Paris (4,51% le 11 juin), dont il a ensuite jugé que les électeurs étaient « à vomir », Henri Guaino aurait pu l’être dans le sud de la France avec l’étiquette Front national.
L’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy avait été contacté par Marine Le Pen elle-même, qui lui avait donné plusieurs possibilités, dont une dans le Var. « J’ai récusé tout ça. On m’a fait des propositions, je ne les ai pas acceptées », nous a confirmé dimanche Henri Guaino.
Député des Yvelines dans la précédente législature, Henri Guaino n’avait pas été de nouveau investi par Les Républicains, après avoir été un pourfendeur impitoyable de François Fillon et de son programme pendant la campagne présidentielle. Il rappelle qu’entre les deux tours, il n’a appelé à voter ni pour Emmanuel Macron, ni pour Marine Le Pen (qui l’avait parrainé quand il souhaitait être candidat à la présidentielle).
« J’ai voté blanc et je l’assume », dit-il, ajoutant qu’il n’y a « aucune tractation, aucune transaction, aucune négociation » entre le Front national et lui, même s’il n’a aucune acrimonie particulière contre le FN. À l’Assemblée nationale, il s’est correctement entendu avec Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen. Il est aussi resté en bons termes avec Jean Messiha, le coordinateur du programme de Marine Le Pen, après avoir été … son professeur.
(…) L’Opinion
