En réaction à un article de Jean Birnbaum sur les dérives de l’antiracisme, une vingtaine d’intellectuels a pris la défense, dans une tribune du Monde parue le 20 juin, de Houria Bouteldja, porte-parole des Indigènes de la République citée par Birnbaum. Laurent Bouvet réagit à cette affaire.
Pour ses défenseurs, il ne saurait y avoir de racisme de la part des « dominés » ou des « oppressés ». (…)
Que des universitaires se commettent dans une telle déformation de la réalité au nom de leur vision politique et militante du monde est un crime contre l’esprit. (…)
Ces gens sont obsédés par la race, par l’origine. Ils ne voient et conçoivent l’individu qu’au travers de ce prisme. (…)
Ces dernières décennies, en France, il faut y ajouter la dérive plus marquée encore de toute une partie de la gauche, politique, intellectuelle et médiatique. (…)
Tout ce qui pouvait de près ou de loin avoir à faire avec la Nation, les frontières, l’intégration à une culture nationale commune, la fierté d’être Français, devenait mécaniquement d’extrême droite. (…)
Les universitaires apportent la caution de leur savoir, de leur légitimité académique à ces dérives. (…)
Merci à valdorf