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Une cinquantaine d’engis motorisés sont partis à la casse au Havre, ce vendredi 23 juin 2017.

Une recrudescence de rodéos au Havre ? Difficile de le dire. Ce que peuvent par contre confirmer les autorités c’est qu’ils sont plus visibles. « Ils ne se produisent plus uniquement en ville haute mais aussi en ville basse depuis quelque temps. Ils sont ainsi davantage observables de tous », constate Agnès Firmin Le Bodo, adjointe à la Sécurité à la Ville du Havre lors d’une opération de destruction d’engin motorisés sur le site de l’entreprise Unifer, boulevard Jules-Durand au Havre (Photo ci-dessus).

Vendredi 23 juin 2017 au matin, quarante-neuf scooters, motos de cross, quads qui ont été récupérés par la police lors de saisies, de confiscations depuis octobre 2016 ont été détruits. Lors de l’avant-dernière destruction en octobre 2016, c’est une trentaine d’engins motorisés de la sorte qui avaient subi le même sort. « Le rodéo en lui-même [NDLR : rouler uniquement sur la roue arrière par exemple] n’est pas une infraction, précise le commissaire-divisionnaire Alain Beauce, contrairement à leurs conséquences à savoir la mise en danger de la vie d’autrui ou le refus d’obtempérer ». Ainsi chaque année, on dénombre « une quinzaine de dossiers délictuels » de ce genre au Havre « sur une vingtaine au niveau de la circonscription du parquet du Havre », informe le procureur, François Gosselin, qui rappelle la difficulté d’interpeller les auteurs de rodéos et l’importance de la vidéo-surveillance en termes de preuve. Le dernier fait remonte au 11 juin 2017 : le pilote d’une moto de cross avait renversé un gamin de 7 ans le blessant légèrement à Mont-Gaillard au Havre. L’homme avait été interpellé trois jours plus tard (lire notre édition du 15 juin 2017).

Les rodéos, ce sont aussi des nuisances sonores. Munie de sonomètres, la police municipale devrait mener davantage d’opérations pour lutter contre ce genre de problèmes, annonce l’adjointe.
Paris Normandie

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