«À Gallieni et ailleurs dans la ville, les Roms, bulgares ou autres occupent les trottoirs et armés de leurs fausses cannes partent sans payer leur ticket mendier dans Paris et dépouiller franciliens ou étrangers qui se trouvent à leur portée.» Les propos d’un élu LR de Seine-Saint-Denis font un tollé.
Ce ne sont que quelques lignes au milieu d’une longue tribune, mais elles n’ont pas échappé à la Ligue des droits de l’homme (LDH). L’antenne des Lilas-Bagnolet (Seine-Saint-Denis) vient de réagir aux propos tenus par les élus Les Républicains/UDI dans le dernier numéro du magazine municipal Bajomag.
Des «propos racistes», selon la LDH qui envisage de porter plainte : «Ils traitent les Roms comme un groupe homogène de personnes, uniformément délinquantes. Pour ces élus, qu’importe ce que chaque Rom peut réellement entreprendre ou vivre sur notre territoire : en tant que Rom, il est catalogué comme un détrousseur de Franciliens et d’étrangers.»
«Je n’ai fait qu’écrire ce que je vois tous les matins en allant au travail»
L’autre élue du groupe LR/UDI s’est rapidement fendue d’un courrier pour «récuser ces écrits» et pour «s’associer à la colère de la LDH». «Je vous réaffirme mon sentiment profond qu’aucun problème relatif à Bagnolet ne peut justifier la stigmatisation d’une population, quelle qu’elle soit», écrit Françoise Vavoulis à ses collègues élus.
Merci à vert