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En centre-ville, Marseille met en place un périmètre de sauvegarde du commerce avec un droit des préemption des baux et des murs. La majorité assume ne plus vouloir de snacks ou de téléphonie et souhaite privilégier le haut de gamme.

Une gentrification commerciale. Par étapes, après avoir amorcé un renouvellement de la population dans plusieurs pans du centre-ville, la municipalité veut exercer un droit de regard sur l’implantation commerciale. En février, le conseil municipal a d’abord approuvé le principe de délimitation d’un périmètre de sauvegarde du commerce de proximité : bas de la rue de la République, Colbert, Réformés, Canebière, Lieutaud, Rome, Préfecture et Breteuil.
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« On assume ne plus vouloir certains types de commerces comme les snacks et les magasins de téléphonie pour privilégier les commerces de bouche de qualité ou les artisans », n’y va pas par quatre chemins Yves Moraine (LR), président du groupe de la majorité. Snacks, type « chiche kebabs » reconnaît Solange Biaggi, mais également enseigne de destockage alimentaire ou bazars ne sont plus les bienvenus. « La préemption sert à dire ce qu’on ne veut pas et doit nous aider à ce que l’on veut », résume Jean-Claude Gondard, directeur général des services. Et l’adjointe aux commerces l’assure, «il y a une demande des personnes qui vivent en centre-ville» pour d’autres enseignes. « On veut une charte de qualité », plaide-t-elle. Près d’1,5 million d’euros vont être investis.

(…) La Marseillaise

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