Et c’est l’auteure flamande Dalilla Hermans qui a mené la charge à l’encontre du dernier album de Bob et Bobette, Mami Wata, qu’elle estime donner « une représentation extrêmement raciste et stéréotypée de l’homme noir ». Et de fait, l’un des personnages, qui n’apparaît certes que furtivement dans l’histoire, paraît sortir d’une BD des années 50 tant sa représentation détonne avec notre époque.
« Je ne comprends pas que personne n’ait été choqué par l’image qui est donnée de l’homme noir, c’est une image très raciste », commente Dalilla Hermans. « Avec ces lèvres on dirait presque un singe. Cela me fait penser à l’expo ’58 et à notre passé colonial. J’ai été très longtemps une fan de Bob et Bobette. Je sais que dans les précédents albums il y a eu aussi des représentations racistes mais étant donné l’époque cela me dérangeait moins. Mais aujourd’hui nous sommes en 2017 et nous ne devons plus accepter cela. »
Et de lancer un hashtag sur Twitter : #nomoremonkeybusiness, pour encourager les illustrateurs de la toile à réviser la représentation de l’homme africain dans la bande dessinée.
Merci à Mandarine