(MàJ)
En toute honnêteté professionnelle, cette information est fausse. Aucun journaliste présent n'en est l'auteur ou l'a relayée.
— Jean-Pierre Tenoux (@MenezUhel) July 2, 2017
C'est fascinant, et inquiétant, de voir combien une fausse information peut prospérer dur Twitter, RT par quelques journalistes en plus…
— Jean-Pierre Tenoux (@MenezUhel) July 2, 2017
Celle qui prétend que le groupe FN au CR de Bourgogne-Franche-Comté serait sorti afin de boycotter la minute de silence pour Simone Veil.
— Jean-Pierre Tenoux (@MenezUhel) July 2, 2017
Ce qui est affirmé et largement partagé sur les réseaux sociaux n’est pas tout à fait exact.
(…) La vérité, elle, apparaît sur les photos : d’abord, un grand nombre des élus d’extrême-droite, notamment des «séparatistes», n’étaient tout simplement pas présents dans la salle au moment où la minute de silence a été annoncée, occupés ailleurs à finaliser leur stratégie de rupture.
Ensuite, il apparaît clairement qu’aucune stratégie collective concernant cet hommage n’a été mise en place par aucun des deux «groupes» du Front National, puisque les élus présents pro-Montel, notamment Antoine Chudzik, Lilian Noirot, et Sophie Montel, sont restés debout pour l’hommage, tout comme les élus présents du «nouveau groupe», Valérie Redl et Marcel Stephan.
En fait, une seule personne a quitté la salle aux premières secondes de cet hommage : Alexandrine Ferrand. Elle fait bien partie des élus qui ont lâché Sophie Montel, mais la récupération politique de cet acte isolé par la désormais ex-patronne du FN régional qui visait l’ensemble de ses dissidents n’était pas justifiée. A fortiori en pleine minute de silence.
Si Alexandrine Ferrand a bien quitté la salle et refusé de participer à l’hommage, c’est bien Sophie Montel qui a rompu le silence.