Des centaines de migrants vivent dans des conditions précaires au nord de Paris. Une situation de plus en plus explosive.
Un centre d’accueil humanitaire de 400 places à saturation, près de 1 500 réfugiés en attente d’une solution, dormant le long du boulevard Ney (XVIIIe), une épidémie de gale ingérable, des monceaux de déchets, des tensions quasiment quotidiennes avec les forces d’ordre installées à demeure… Et des arrivées à flux tendu : France Terre d’Asile évoque le chiffre de 200 personnes par semaine.
Jamais, ces trois dernières années, le chaos migratoire n’aura été tel, porte de la Chapelle. Et, même si l’évacuation du gigantesque campement est imminente, élus, pouvoirs publics, associations et habitants restent désormais suspendus aux lèvres du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, qui devrait annoncer le 12 juillet prochain, son plan de gestion de l’urgence migratoire.
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Merci à jojo