Fdesouche

Des partisans du président vénézuélien Nicolas Maduro ont séquestré pendant neuf heures des députés et des journalistes mercredi, après avoir violemment pénétré dans l’enceinte du Parlement, unique institution du pays contrôlée par l’opposition. Sept députés ont été blessés dans l’assaut.

A la tombée de la nuit mercredi, policiers et soldats munis de boucliers,ont formé un cordon à la sortie du Parlement, dans le centre de Caracas, afin de séparer les personnes libérées des manifestants, dont certains s’étaient repliés dans les rues voisines.

Ce ‘piquet’ avait commencé après qu’une centaine de manifestants favorables au président Nicolas Maduro ont fait violemment irruption dans le bâtiment, blessant sept députés et une dizaine d’employés de l’assemblée au passage, selon l’opposition. L’évacuation n’a pu avoir lieu qu’après plusieurs tentatives, les manifestants continuant à faire exploser des grenades assourdissantes. […]

Le président Nicolas Maduro, héritier du président Chavez, au pouvoir de 1999 à 2003, a nié toute implication : “Je condamne absolument ces faits. Je ne vais être complice d’aucune violence”, a-t-il déclaré, affirmant avoir ordonné une enquête. […]

bfmtv


Merci à reantiomerta

L’Eglise catholique du Venezuela a mis son poids dans la balance en accusant vendredi le gouvernement du président socialiste Nicolas Maduro d’être une “dictature” qui sera encore renforcée avec l’élection le 30 juillet d’une Assemblée constituante. L’actuelle procureure générale du pays, Luisa Ortega –une chaviste entrée en rébellion contre le président Maduro– pourrait être destituée.

Nicolas Maduro a exigé jeudi des fonctionnaires, soit 2,8 millions de personnes, qu’ils aillent voter d’ici trois semaines pour la Constituante, “sans excuse”, “entreprise par entreprise, ministère par ministère, gouvernorat par gouvernorat, mairie par mairie”.

Il ne s’agit plus d’un conflit idéologique entre la droite et la gauche“, mais d'”une lutte entre un gouvernement devenu une dictature et tout un peuple qui réclame la liberté“, a déclaré devant la presse monseigneur Diego Padron, président de la Conférence épiscopale vénézuélienne (CEV).

Le pays sud-américain est déchiré par sa pire crise politique et économique depuis des décennies et depuis trois mois les opposants au président Maduro manifestent presque chaque jour pour exiger son départ. Les violences autour de ces rassemblements ont fait 91 morts jusqu’à présent.

Cette assemblée prévue pour fin juillet sera imposée par la force et le résultat sera l’inscription dans la Constitution d’une dictature militaire, socialiste, marxiste et communiste“, a mis en garde vendredi monseigneur Padron, qui s’exprimait à l’ouverture de l’assemblée annuelle des évêques vénézuéliens.

Pour l’Eglise, dont les relations avec le gouvernement socialiste sont régulièrement tendues, la Constituante permettra “au gouvernement actuel de rester au pouvoir pour une durée illimitée et d’annuler tous les pouvoirs publics comme l’Assemblée nationale“, unique institution contrôlée par l’opposition. […]

news.yahoo

Fdesouche sur les réseaux sociaux