Cela risque d’être contraignant mais les alpinistes, en pleine période d’Etat d’urgence, n’échapperont pas au renforcement de la sécurité à Chamonix, rapportait samedi France bleue Pays-de-Savoie. Corde, mousqueton ou encore piolet, ils devront tout sortir de leur sac si le personnel de sécurité le leur demande, avant d’espérer explorer le massif du Mont-Blanc.
La compagnie du Mont-Blanc a signé un accord avec la gendarmerie autorisant la fouille mais, elle n’est « pas systématique », a assuré Mathieu Dechavanne, patron de la compagnie du Mont-Blanc.. « Elle se fait en fonction du jugement de la personne autorisée à le faire ». Des caméras de vidéosurveillance ont également été installées aux abords du téléphérique de l’Aiguille du midi pour repérer les comportements suspects qui nécessiteraient une intervention. Chaque année, 500.000 visiteurs transitent par ce site, le plus fréquenté de la région Auvergne Rhône-Alpes, qui permet de prendre de la hauteur (3.842 mètres) pour avoir une vue imprenable sur le Mont-Blanc.
Cette décision est surtout l’occasion de rassurer les touristes étrangers, moins nombreux depuis la vague d’attentats en France. Cet été, la compagnie du Mont-Blanc préfère donc jouer la carte de la prudence.
Merci à Pythéas