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Mes propositions pour transformer le FN en parti de gouvernement. Vos avis sont naturellement les bienvenus.

  • Sur le fonctionnement interne du FN : Opter pour un fonctionnement collégial de notre mouvement, en réunissant plus souvent les instances internes, dont le mode d’élection devra être revu. Les éventuelles divergences programmatiques devront être tranchées par l’assemblée représentative des adhérents (le comité central) et lui seul.
  • En finir avec les parachutages en instaurant un mécanisme d’investitures au mérite, tenant compte du travail de terrain effectué par les postulants. Un séminaire national de sélection des candidats étudiera la recevabilité des candidatures sur des critères de compétence et d’expérience objectifs (connaissance du programme, expression orale, parcours militant). La commission nationale d’investiture sera ensuite amenée à retenir, dans chaque circonscription, deux candidatures qui seront soumises, in fine, au vote des adhérents de la fédération concernée.
  • Promouvoir l’implantation locale en favorisant l’engagement sur le long terme de nos élus locaux, sur des territoires bien définis. Leur travail doit être suivi et mis en valeur. Une liste municipale ne doit pas être un prétexte à la présentation d’un programme national déconnecté du terrain. Elle doit répondre à des besoins spécifiques pour favoriser l’émergence de figures locales du Front qui seront ses futures têtes d’affiches.
  • Ne plus négliger l’électorat de droite, proche de nos idées et faiseur de roi dans le cadre de nombreux seconds tours. La liberté d’entreprendre, la défense de la famille ou la promotion du mérite sont des valeurs centrales au sein de notre famille politique. Il est contre-productif de les ringardiser ou de les reléguer au second plan.
  • Cesser de tenir un discours anxiogène sur l’Europe : nous sommes pour une Europe des nations, pas pour la mort de l’Europe. Les formules trop simplistes effrayent un grand nombre d’électeurs sensibles à la communauté de valeurs qui nous unit à nos voisins européens et que l’UE trahit par sa politique mondialiste et libre-échangiste.
  • Ne plus mépriser les identités régionales au nom d’un jacobinisme qui n’a plus lieu d’être aujourd’hui. Beaucoup de Français patriotes sont attachés à nos régions, à leurs particularismes et même à leur langue parfois. Il est absurde d’opposer cette légitime fierté au sentiment national. L’un et l’autre procèdent de la même logique d’enracinement.
  • Ne pas transformer le vote frontiste un vote de classe. C’est une fierté pour le FN d’être, depuis 1995, le premier parti ouvrier de France. Mais ce serait un problème pour lui de n’être que cela. Le Front se nourrit depuis toujours de la diversité du peuple français, il doit répugner à la logique de clientèle électorale et ne pas chercher à flatter une catégorie de la population au détriment d’une autre.
  • Être dans la proposition plus que dans la dénonciation. La logique protestataire nous condamne à la marginalité politique. Nous devons mettre en valeur les expériences locales de nos élus et non nous servir d’eux pour diffuser localement un programme national.

(…)

Pierre CHEYNET, conseiller municipal et communautaire d’Aurec-sur-Loire, membre élu du comité central du FN, SD de Haute-Loire de novembre 2000 à décembre 2014, nommé à l’âge de 20 ans.

FB de Pierre Cheynet

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