L’eurodéputée frontiste Sophie Montel, qui avait dénoncé en mars des emplois fictifs présumés d’assistants au Parlement européen, a récidivé fin juin. Ce nouveau signalement, qui concerne quatre anciens collaborateurs de Jean-Luc Mélenchon, a été joint à l’enquête par le parquet de Paris.
C’était le 14 mars: l’eurodéputée FN Sophie Montel, proche de Florian Philippot, dénonçait auprès du procureur de la République de Paris, François Molins, ce qu’elle considérait comme des emplois fictifs présumés d’attachés parlementaires européens. Selon Le Parisien, l’élue frontiste a récidivé le 27 juin en évoquant cette fois-ci le cas de trois anciens collaborateurs parlementaires de Jean-Luc Mélenchon, aujourd’hui président du groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale. Une information qui avait déjà été révélée à mi-mot par le magazine Causeur début juillet. L’ancien patron du Front de gauche rejoint ainsi la liste des 19 députés concernés par cette affaire, qui appartenaient jusqu’ici au Modem, aux Républicains, à EELV et au Parti socialiste.
Selon les informations du Parisien, qui nous ont été confirmées, le parquet de Paris a ajouté le nouveau signalement dès le début du mois de juillet à l’enquête en cours tandis que l’Office anticorruption de la police judiciaire a été saisi.
«Nous poursuivons notre logique de rupture avec le ‘deux poids, deux mesures’ dont était victime le FN avec cette affaire de soupçons d’emplois fictifs sur les attachés parlementaires des députés européens du parti Le Figaro