Le général a adressé un message à Florence Parly, ministre de la Défense, ainsi qu’aux différents chefs d’état-major y compris celui, particulier, du Président Macron.
L’ancien gouverneur militaire de Paris, président du Comité de la Flamme, ayant en charge de raviver la flamme de la Tombe du Soldat inconnu est aussi le président du Comité national d’entente des associations patriotiques et du monde combattant, réagit à son tour à la démission du général Pierre De Villiers, chef d’état-major des Armées.
« Le comité national d’entente ne cherche pas à interférer dans les relations entre le chef des armées et son chef d’état-major, ni à entrer dans cette polémique (…) le comité national s’interroge par son ampleur », déclare-t-il dans son communiqué.
« Fallait-il que le chef d’état-major…ne dise pas la réalité des armées et les contraintes financières directes et indirectes induites par leurs différents engagements opérationnels ? », interroge-t-il.
« Fallait-il que ce qui était arrivé voici trois ans au sous-chef des opérations de la Gendarmerie ne soit désormais plus considéré comme une exception, mais comme une règle non écrite, mais bien établie ? », ajoute Bruno Dary.
« Fallait-il le faire devant toute la communauté militaire, des journalistes, des présidents d’associations, connaissant par avance l’ampleur qu’allait prendre la controverse ? », relève-t-il à destination du chef de l’Etat.