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La préfecture engage cette semaine le démantèlement du camp de Triel (Yvelines). Il s’agit d’évacuer près de 300 personnes réparties sur quatre sites dont le plus important compte 200 membres.

Toute la question, au terme de cette opération, portera essentiellement sur le relogement de ces personnes. Après leur départ de Triel, toutes seront accueillies à l’hôtel pendant quinze jours. Les 48 familles qui sont en attente d’un logement social seront orientées vers un « logement intermédiaire » avant d’entrer en HLM.

C’est la fin programmée d’un des plus grands bidonvilles de la région parisienne. La préfecture engage cette semaine le démantèlement du camp de Roms de la plaine de Triel. Il s’agit d’évacuer près de 300 personnes réparties sur quatre sites dont le plus important compte 200 membres. Cette évacuation devrait s’effectuer dans le calme : les familles sont informées depuis plusieurs semaines de cette opération.

Créé en 2007, ce camp a grossi au fil des ans et les conditions sanitaires s’y sont lentement dégradées. Conglomérat de caravanes pourries posées sur de la terre battue, ce « village » est désormais envahi de détritus déposés par des artisans ou des particuliers. Les rats y vivent au milieu des habitants, parmi lesquels de nombreux enfants. Il n’y a ni eau courante ni électricité. […]

Quant au retour en Roumanie de ces citoyens européens, il semble inenvisageable pour une communauté victime de discriminations dans son pays. « Je préfère vivre ici, même dans ces conditions, que retourner là-bas », assure Liliana, maman de trois enfants scolarisés à Triel-sur-Seine.

Le Parisien

Merci à yabonlaseku et resurgence

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