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Confirmant une de ses déclarations en marge du G20, Donald Trump a annoncé le début de négociations entre Londres et Washington, laissant entrevoir la signature future d’un accord commercial entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni.

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Le président américain Donald Trump a confirmé ce 25 juillet sur Twitter que les Etats-Unis et le Royaume-Uni étaient actuellement en train de négocier un accord commercial important. Ce dernier s’inscrit dans le cadre de la réorientation des partenariats commerciaux de Londres dans l’optique de l’après-Brexit.

«Nous travaillons à un accord commercial majeur avec le Royaume-Uni. Il pourrait être très important et prometteur. Des emplois ! L’Union européenne est très protectionniste vis-à-vis des USA. Stop !», a tweeté le président américain. Selon lui, Bruxelles ne jouerait pas le jeu du libre-échange avec Washington, ce qui priverait les Etats-Unis d’un certain nombre d’emplois potentiels.

Cette annonce intervient alors que le secrétaire d’Etat britannique au Commerce international, Liam Fox, est en visite à Washington. Il a d’ailleurs prononcé un discours sur les relations commerciales avec les États-Unis dans le cadre du Brexit le 24 juillet, et a notamment rencontré le représentant spécial au commerce extérieur américain, Robert Lighthizer.

Donald Trump avait déjà évoqué cet accord, de manière plus vague, au début du mois de juillet, en marge du G20 à Hambourg en Allemagne. Il avait annoncé que celui-ci était attendu «très, très rapidement». Le Royaume-Uni ne peut cependant pas conclure d’accords commerciaux avec des pays tiers tant qu’il n’est pas formellement sorti de l’Union européenne, c’est à dire avant l’horizon 2019.

Un accord entre Washington et Londres serait un argument de poids pour Theresa May, non seulement auprès de l’opinion publique britannique, qu’elle pourrait ainsi convaincre de sa capacité à fixer et tenir un cap après le Brexit, mais également auprès de l’UE. En effet, alors que les pays européens semblent d’accord pour vouloir un Brexit le plus dur possible pour le Royaume-Uni, ce dernier prouverait sa capacité à maintenir une économie dynamique hors de l’UE. Les Etats-Unis comptent à ce jour pour 16% des exportations britanniques, tandis que l’UE est la destination de 44% des exportations britanniques, un marché de poids pour Londres.

RT France

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