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Les installations illégales de gens du voyage créent de vives tensions entre les élus et les agriculteurs d’un côté, et l’Etat, représenté par le préfet de Haute-Savoie, de l’autre.

Si les élus s’en prennent à l’Etat, accusé de ne pas agir efficacement face aux installations illégales de caravanes, le préfet de Haute-Savoie se plaint également du manque de moyens pour faire appliquer la loi. Dans un courrier adressé au ministre de l’Intérieur le 13 juillet dernier, et dont Le Messager a eu connaissance, Pierre Lambert dresse un portrait accablant de la situation tendue dans son département.

A mots couverts, dans ce courrier interne, il regrette le manque de disponibilité des forces de l’ordre qui ne permet pas de réagir efficacement.

Le préfet réclame, en outre, de nouveaux outils législatifs : « Les condamnations pour occupations illicites se limitent à des amendes peu dissuasives de 500 euros avec sursis : ce montant gagnerait à être nettement relevé, voire accompagné d’un système d’astreinte financière individuelle par jour d’occupation constaté après mise en demeure de quitter les lieux. »

« A défaut d’une possibilité d’action civile ou administrative supplémentaire à l’état actuel du droit, contre les groupes de faux voyageurs facteurs de troubles à l’ordre public, nous continuerons de montrer notre impuissance à faire face à ce phénomène en augmentation », conclut le préfet, visant cetains groupes particulièrement virulents.

 

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Le Messager

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