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Que s’est-il passé le 26 juillet 2016 entre 9 heures et 10 h 30 dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray ? Un historien belge de l’Université catholique de Louvain, Jan De Volder, a reconstitué les faits dans un excellent petit livre, Martyr, Vie et mort du père Jacques Hamel*. C’est le récit le plus fiable qui a été fait de cet événement – vérification faite auprès de témoins.

Quant à la vidéo que les deux agresseurs, Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, ont tournée en obligeant un fidèle, Guy Coponet, à tenir la caméra avant de lui donner trois coups de couteau devant sa femme – il s’en sortira en cautérisant l’une des plaies avec sa main et en faisant le mort -, elle est sous séquestre de la police.

Très ponctuel, le père Jacques Hamel, commence cette messe de semaine à 9 heures. De nombreux habitués, une quinzaine de personnes, sont en vacances. Sont donc seulement présents trois sœurs de Saint Vincent de Paul, un couple, Janine et Guy Coponet, qui fête ce jour-là son 87e anniversaire.
Un peu après l’homélie, un des deux assaillants, en polo bleu, entre dans l’église. Le prêtre fait signe à l’une des sœurs de l’accueillir. Il veut savoir «quand l’église est ouverte» et «d’autres choses encore». Elle l’invite à revenir «dans 10 minutes quand la messe sera finie».

Il revient effectivement, par la porte de la sacristie, tout de noir vêtu, accompagné d’un autre individu en noir également. Voici le récit de Jan De Volder: «D’emblée, les jeunes, violents, ne cachent pas leurs intentions. Ils lancent des cris en arabe, parmi lesquels on reconnaît le bien connu «Allahou Akbar». Puis, en français, ils crient que les chrétiens sont les ennemis des musulmans puisqu’ils ne soutiennent pas la lutte islamique.» Ils renversent violemment tout ce qu’il y a sur l’autel. Le père Hamel leur demande de se calmer. Mais «un des deux prend le fragile prêtre par les mains et le somme de se mettre à genoux. Le père Jacques ne se rend pas, il essaie de résister. Alors qu’il cherche à se protéger, le prêtre prend un premier coup de couteau. La petite assemblée ahurie entend son cri: “Satan, va-t’en! Va-t’en, Satan”. Puis «un deuxième coup de couteau, à la gorge, achève la vie terrestre du vieux prêtre».

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Merci à valdorf

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