«Des faits très graves», selon le parquet. «Des agressions sauvages» pour des proches du dossier. Un véritable «prédateur» a été interpellé, en début de semaine à l’issue d’une enquête carrée menée par les policiers de la brigade criminelle et de répression des atteintes aux personnes (BCRAP) de la sûreté départementale.
Cet homme est soupçonné notamment d’une tentative d’enlèvement sous la menace d’une arme, d’un enlèvement et d’un viol sous la menace d’une arme. Les faits se sont déroulés en deux temps, à Toulouse. Les plus graves remontent à ce samedi, vers 6 heures. L’homme, armé d’un couteau, aurait obligé une femme qui rentrait chez elle à monter dans son véhicule. Il a circulé un moment avant de la contraindre à avoir des rapports sexuels.
Après ce déferlement de violences, le prédateur a fini par abandonner sa victime, une femme d’une quarantaine d’années, du côté du centre commercial Auchan-Gramont. Cette dernière est parvenue à donner l’alerte auprès d’un riverain qui l’a conduite à l’hôpital où les médecins n’ont pu que constater l’état de traumatisme tant physique que psychologique dans lequel se trouvait cette femme.
La première agression dont cet homme serait l’auteur avait eu lieu une dizaine de jours plus tôt, toujours dans les rues de Toulouse. Armé d’un cutter, il avait voulu faire monter une femme d’une trentaine d’années dans son véhicule pour l’enlever. La victime, qui ne s’est pas laissée faire, a porté un coup au bras de l’agresseur et s’est mise à crier. Elle a pu échapper au prédateur grâce à l’arrivée d’un témoin.
Selon les éléments, l’homme utilisait sa propre voiture pour agresser ces femmes sauvagement. «S’il n’avait pas été arrêté, il aurait continué longtemps», estime une source proche du dossier. Placé en garde à vue en début de semaine, ce père de famille marié d’environ 35 ans, inconnu de la justice, aurait expliqué qu’il ne se souvenait pas de tout. Il n’aurait pas reconnu les agressions. Il a été mis en examen et présenté à un juge d’instruction hier. Le parquet de Toulouse a requis son placement en détention.
Les victimes pour leur part sont extrêmement choquées.