Le gouvernement suédois a constaté que seulement entre trois et quatre pour cent des migrants nouvellement arrivés avec un niveau d’éducation médiocre ont un intérêt à suivre une scolarité ou une formation supplémentaire.
Le nouveau rapport, qui provient du Service suédois de l’emploi, montre que seulement trois à quatre pour cent des migrants qui sont venus en Suède au cours des deux dernières années ont manifesté un intérêt à participer aux cours pour développer leurs études.
Annie Rubensson, directrice de l’intégration et de l’établissement au service de l’emploi, a déclaré que les chiffres pourraient avoir un impact considérable sur les chances des migrants en matière d’emploi, rapporte Sveriges Radio.
“Cela signifie que leurs chances d’obtenir un emploi diminuent considérablement”, a ajouté Rubensson, “nous travaillons beaucoup pour motiver et nous renforcerons nos efforts dans les conseils pour informer de ce qui est nécessaire sur le marché du travail suédois”.
“Il n’est pas certain qu’ils soient conscients qu’en principe, ils ont besoin d’une éducation secondaire pour obtenir un emploi permanent en Suède”, a-t-elle déclaré.
La figure extrêmement faible montre très peu de changement par rapport à l’année dernière, mais Rubensson a soutenu qu’à l’avenir, «nous pouvons absolument nous améliorer et nous serons meilleurs».
Le professeur Olof Åslund de l’Institut pour l’évaluation des politiques du marché du travail (IFAU) dit que beaucoup de migrants ne comprennent tout simplement pas que la scolarité est nécessaire pour obtenir un bon travail. “Ils ne comprennent pas que les chances d’obtenir un emploi augmentent simplement grâce à ce type de formation”, a-t-il déclaré.
