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On croyait ces pratiques « réservées » aux lointaines banlieues, réputées chaudes. Mais le quotidien de Laurane, étudiante de 19 ans qui emprunte le bus à haut niveau de service pour aller à la gare depuis Dechy, est édifiant sur ce que vivent les passagers de la ligne A. Faute de réponses d’Evéole, elle a tenu à témoigner.

Dans une quinzaine de jours, elle reprendra le chemin de la fac. Et son trajet quotidien Dechy-la gare de Douai, sur la ligne A du bus à haut niveau de service, non sans appréhension. Étudiante en lettres modernes depuis un an à Arras, Laurane, 19 ans, « n’en peut plus » de ses deux fois vingt minutes quotidiennes sur le réseau Évéole.

« Je me sens en totale insécurité dans leurs transports », confie la jeune femme qui a décidé de raconter ce qu’elle est obligée de supporter – « et je suis loin d’être la seule » – lorsqu’elle prend place dans ce qu’elle appelle encore le « tram ». « Des gens montent à bord en fumant et personne ne leur demande d’éteindre leur cigarette, d’autres se battent », témoigne-t-elle.

Des incidents qui se produisent plutôt en fin de journée, sur le trajet retour. « Le pire, c’est entre 16 heures et 18 heures. Parce qu’en plus, le tram est alors bondé et qu’on est souvent debout. » Outre ces incivilités, Laurane subit aussi la « drague » bien lourde de certains passagers « qui s’assoient à côté de vous et vous demandent votre numéro de téléphone, ou vous prennent en photo. »

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La VDN

Merci à Manu

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