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Les Soudanais évacués de la maison qu’ils squattaient à l’est de Nantes sont loin d’être les seules demandeurs d’asile et migrants à la rue. Ils seraient plusieurs centaines alors qu’une partie d’entre eux devraient être hébergés, comme le prévoit la loi.

Ils sont à la rue alors que ceux dont la demande d’asile est en train d’être étudiée devraient être hébergés, c’est ce que dit la loi. Sauf qu’il n’y a pas assez de place. Les centres d’accueils sont pleins depuis déjà plusieurs mois, les appartements et les chambres d’hôtel aussi.

Il y a aussi tout ceux qui attendent de pouvoir déposer leur demande d’asile. Un Soudanais, un Érythréen ou un Tchétchène qui arrive aujourd’hui à Nantes n’aura pas de rendez-vous pour le faire avant décembre ! Et, en attendant, là aussi c’est la débrouille explique Vanessa Bernard, en charge des questions juridiques à la Cimade. “Il y a ceux qui arrivent à se faire héberger chez des compatriotes, ceux qui tentent leur chance en appelant le 115, qui trouvent refuge à la gare aux urgences de l’hôpital. Il y a aussi ceux qui s’installent dans des squats. Ils sont de plus en plus nombreux et de plus en plus grands, avec des dizaines de personnes. Et il y en a quelques-uns, aussi, qui dorment sous des tentes”.

France Bleu

Merci à Pythéas

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