Pour le président exécutif d’Europa Nostra*, les éoliennes non seulement détruisent le patrimoine, mais sont inutiles d’un point de vue climatique et très coûteuses pour les investisseurs comme pour les consommateurs.
La polémique autour de la multiplication des éoliennes sur le territoire français ressemble à une version contemporaine de la querelle entre «anciens» et «modernes». Se réclament des «modernes» toutes celles et tous ceux qui, s’étant engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique, souhaitent une transition énergétique qu’assureraient des énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse…). Se retrouvent catalogués au rang des «anciens» (voire des obscurantistes…), pêle-mêle, les climatosceptiques, les défenseurs du nucléaire, ainsi que les défenseurs des paysages et des monuments historiques. Et si, pour une fois, on parlait faits et chiffres, sans fantasmes ni parti pris idéologiques?
(…) Le Figaro