Devant le tribunal, Vincent Demain, un Parisien de 43 ans, affirme qu’il n’a « jamais parlé de terrorisme à jeun ». Mais lorsqu’il est particulièrement imbibé, comme dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 août, c’est autre chose ! Après avoir bu une bouteille et demie (!) de pastis, il s’est mis à hurler dans la rue près du foyer de la Croix-Rouge où il est hébergé, des propos faisant l’apologie du terrorisme. Se félicitant des attentats en France, il a lancé plusieurs « Allahu akbar » avant d’affirmer qu’il faisait « partie des barbus ». Un déversement de menaces pendant lequel les témoins ont entendu parler de Daech, de la Syrie, des infidèles, de tuerie, etc.
Une fois dans le centre, il s’en est pris à l’agent de sécurité : « Je vais t’égorger, t’es mort ! » Il a semé la panique dans l’établissement où il avait déjà menacé de trucider deux jeunes femmes quelques jours plus tôt […]
Avec 11 condamnations au casier, sans compter les belges […] il a été condamné à 2 ans de prison dont six mois avec sursis mise à l’épreuve pendant 3 ans, assortis des obligations de formation ou de travail, de soins, et plusieurs interdictions dont celle de porter une arme.